Le conseil du Lama :
en portant ce bracelet de couple au trio de pierres sur votre peau, vous bénéficierez d’une sagesse et plénitude totale, tout en attirant irrésistiblement l’amour à vos côtés.
L’Égypte n’est pas avare en légendes mystiques traitant de ses Pharaons et de sa grande Reine Cléopâtre et même si aucune d’entre elles n’a pu être vérifiée, elles nous font encore et toujours fantasmer sur cette contrée digne d’un conte des mille et une nuits.
L’une d’elle nous raconte qu’à l’époque où Alexandrie était encore la capitale du royaume égyptien, tant convoité par les romains et César en particulier, la Reine récemment élue sur son trône aux côtés de son frère Ptolémée, aimait à se faire apporter de jeunes hommes esclaves robustes, pour satisfaire ses appétits sexuels que l’on disait frénétiques.
Ainsi, Cléopâtre, dont les souverains du monde entier saluaient sa lucidité et son intelligence plus développée que la moyenne, aimait plus que tout s’adonner aux plaisirs charnels partagés avec des inconnus de passage.
On connait l’attrait de la Reine pour les produits cosmétiques les plus variés et colorés ainsi que les tenues toutes plus excentriques les unes que les autres. Son goût prononcé pour toutes joailleries composées d’or fin et d’argent lourd et sa singularité à porter diverses pierres de soin en guise de couronnes, de parures royales et de sceptres.
Ainsi, les pierres bienfaitrices, car porteuses de hautes vertus protectrices pour l’être humain, devenait avec elle des pierres semi-précieuses qui pouvaient fièrement rivaliser avec les métaux les plus précieux.
C’est encore une fois à son côté visionnaire à qui on avait à faire, car elle inventait, deux mille ans auparavant, la tendance avec laquelle nous portons aujourd’hui ces pierres en guise de bijoux de bracelets ou de colliers.
Mais la clairvoyance et l’excentricité de Cléopâtre ne s’arrêtaient pas là, car en bonne physicienne qu’elle était aussi, elle avait conçu, à l’aide de ses hommes de sciences, une étrange poudre obtenue en concassant trois de ces pierres.
En effet, le Lapis Lazuli bleu indigo, l’Améthyste aux tons violets et le Quartz rose s’étaient vus réduits à une poudre des plus fines qui, mélangée à du vin rouge, avait donné naissance à un élixir hautement aphrodisiaque.
Cette mixture dont elle se servait dès qu’elle souhaitait assouvir une de ses nombreuses pulsions sexuelles avec un homme connut d’ailleurs un fort succès en territoire romain quelques années plus tard, quand la mèche de son existence et conception fut vendue à l’insu de la Reine par on ne sait quelle entremise secrète.
Mais Cléopâtre avait bien d’autres chats à fouetter à ce moment-là, car elle était bel et bien aux creux des bras du tout puissant César.