Notre histoire
L'histoire de Dailylama démarre tel un conte de fée pour hippies. En effet, tout comme les personnages des « chemins de Katmandou » de Barjavel, ou de « Flash » de Charles Duchaussois, c'est sur les hauteurs de la chaîne montagneuse de l'Himalaya que débutèrent les prémices de notre formidable aventure. Enfin plutôt aux pieds de l'Himalaya, puisque le majestueux mont Doi Inthanon, qui culmine tout de même à près de 2565 mètres d'altitude, est l'un des derniers rochers de cette chaîne de montagnes longue de plus de 2400 km. Cependant, point de « neiges éternelles » au sommet de Doi Inthanon, juste une fine couche de givre associée à un splendide panorama sur la région de Chiang Mai, la capitale du Nord de la Thaïlande. C'est donc lors d'un périple sur les hauts plateaux surplombant « la rose du nord », que le jeune couple franco-thaï que nous formions à l'époque a assouvi sa soif d'aventures au cœur des traditions thaïes et de la culture bouddhiste. Au point d'en revenir changé à tout jamais, le cœur empli d'émotions et l'esprit plein de splendides images liées à cette région des plus atypiques. Et de n'avoir alors plus qu'une seule idée en tête : Monter ensemble l'entreprise artisanale de vente de bijoux bouddhistes Dailylama ! Cela en partenariat avec la tribu locale Lisu, et en parfaite résonance avec nos valeurs personnelles, qui déjà s'orientaient vers des connexions aussi éthiques, authentiques que spirituelles.
Nos vies avant Dailylama
Parcours personnels et spirituels
Bien avant de nous mettre en tête de réaliser le projet de notre vie, nous avions tous deux un passé actif en connexion étroite avec la spiritualité, ma compagne et moi. Ainsi, au début des années 2000, j'étais pour ma part un étudiant en lettres, calé en matière d'archéologie et analyses de roches en tous genres, et à qui le monde de l'éveil spirituel parlait depuis ma lecture de « Siddhartha » d'Herman Hess. Je rêvais donc de pouvoir un jour accomplir ce qui pour moi demeurait le but ultime de toute vie : allier épanouissement personnel avec une activité proche de la géologie, qui afficherait des valeurs humaines, solidaires, et écologiques. De son côté, ma compagne s'évertuait depuis déjà quelques années dans la pratique du Yoga et la méditation bouddhiste, mais aussi dans la connaissance du corps et de ses secrets internes, dont les fameux 7 chakras énergétiques, lorsque nous nous sommes rencontrés. Ce fut alors un coup de foudre immédiat, puisque l'on partageait les mêmes valeurs, et que nos désirs d'avenir se rejoignaient en tous points.
Voyages et découvertes
Très vite, après nous être découverts une passion commune pour les voyages, nous nous mimes alors à parcourir le monde, pour y découvrir d'autres contrées certes, mais aussi d'autres cultures et traditions de vie. Ainsi, de Djakarta à Rio de Janeiro, d'Istanbul à Katmandou, en passant par Macao et Fort de France, nous visitâmes de bien nombreux pays en ce début de nouveau siècle. Et si nous pûmes donc aller à la rencontre de nombreuses amicales populations à chacune de nos destinations, c'est tout de même en Asie du Sud-Est que nos échanges et partages avec des autochtones furent les plus passionnants. Ainsi, au Vietnam nous fréquentions d'adorables membres de la tribu Hmong-Dao. Au Cambodge nous étions installés chez l'habitant, qui n'était autre qu'une charmante famille descendante de fiers Kouys, originaire de la région du grand lac. Alors qu'au Laos, c'est avec d'intrigants mais passionnants Khamus que nous avons partagé de nombreux repas lors de notre périple dans la vallée du Mékong. Mais c'est finalement en Thaïlande, au « pays du sourire », que nous avons créé le plus de relations. En 2006, lors de notre toute première venue, puis lors de nos différents passages étalés sur de bien nombreuses années, avant de nous y installer définitivement en septembre 2014.
Notre découverte de la Thaïlande
Immersion dans la culture thaïlandaise
Car après avoir découvert la Thaïlande dans son entité, et côtoyé de près de formidables personnes d'origine Thaï, il ne nous a plus été possible de voyager ailleurs qu'au sein du « pays libre », qui est la traduction du mot Thaïlande. Ainsi, en quelques années, cette magnifique contrée aux multiples contrastes suivant ses régions, n'avait quasiment plus aucuns secrets pour nous puisque nous changions toujours de destination au cœur même du pays en forme de tête d'éléphant. Hat Yai, Phuket, Koh Kood, Koh Phi Phi, Petchaburi, Trat, Bangkok, Udon Thani, Phitsanulok, Mae Hong Son, parmi tant d'autres furent donc des villes ou des îles où nous avons très agréablement séjourné entre 2007 et 2014. Mais comment ne pas être charmé par une population qui se demande entre eux s'ils ont bien mangé (gin kao yang ?) comme l'occidental demande à ceux qu'il va croiser s'ils vont bien ? Aussi, c'est durant ces nombreuses visites de 2 à 3 mois chacune, que nous avons appris à découvrir progressivement en profondeur la culture Thaïe ainsi que son esprit spirituel bouddhiste. En effet, c'est toujours en côtoyant de près les populations des régions précitées que nous avons pu créer des liens et humaniser nos différents périples. Grâce à des échanges et partages avec les autochtones certes, mais aussi en vivant directement bon nombre d'anecdotes qui sont toujours aussi émoustillantes à raconter aujourd'hui.
Anecdotes et expériences uniques
Pour exemple de solidarité, quelqu'un a-t-il déjà vu un train faire marche arrière peu après avoir quitté une gare pour venir récupérer sur le quai des voyageurs arrivés en retard ? Moi oui, sur le quai de la gare de Chiang Mai un jour de mars 2009, car ma compagne et moi-même étions ces chanceux voyageurs !!! Tout ça pour dire que rien n'est surfait en Thaïlande, et que tout est au contraire des plus authentiques. Suffit juste d'être zen, et de toujours garder le sourire, car s'énerver ou se prendre la tête en terre siamoise n'a strictement aucun intérêt pour qui que ce soit. Du reste, grâce aux réseaux sociaux, j'étais depuis la France toujours quotidiennement en contact avec toutes mes relations Thaïes crées au fil des années, et c'est encore le cas aujourd'hui !
Découverte de Chiang Mai
Pour revenir à nos nombreuses visites en territoire Thaï, s'il y a une région parmi toutes que nous ne voulions rater sous aucun prétexte à chaque nouveau passage, c'était bien celle de Chiang Mai. Capitale du nord de la Thaïlande, la « rose du nord » possédait en effet tous les attraits que nous recherchions depuis toujours, et cela en un même endroit. A savoir une pluri culturalité hors pair, un artisanat local de référence, un dévouement à la religion bouddhiste affirmé, un climat généralement tempéré, une jeunesse étudiante en mouvement permanent, des marchés alimentaires de qualité, une vie nocturne des plus animées, une cuisine locale délicieusement parfumée, une humeur joviale affirmée, et des paysages naturels à couper le souffle. Nous étions donc toujours subjugués à chacune de nos retrouvailles avec cette cité aussi moderne qu'ancrée dans le passé. D'autant que nous avions progressivement allongé notre liste d'amis Thaïs sur Chiang Mai, et que grâce à nos échanges relationnels et quelques cours pris sur internet, nous avons appris en quelques années à pouvoir parler un peu de langage Thai et à le comprendre aussi. D'où une facilité à pouvoir réellement échanger et partager avec la population locale déjà si affective en temps normal avec les « farang ». Aussi, c'est lors d'une de nos nombreuses visites à Chiang mai que nous décidâmes en janvier 2014, ma compagne et moi, de nous offrir un périple à haute altitude. Sans savoir que cette aventure à près de 2500 m allait bousculer nos destins…
A la rencontre de la tribu Lisu
Une ascension mémorable
Notre périple a donc démarré à une centaine de km de Chiang Mai, sur le sommet de l'imposant Doi Inthanon, le plus haut sommet de Thaïlande. Là, au sein d'un territoire sauvage où la nature semble encore dominer de toute sa splendeur, nous avons pu constater à quel point la Terre semble réellement encore plus belle vue du ciel ! Puis, nous avons embrayé le lendemain sur les frais sommets du Doi Luang Chiang Dao, qui est tout aussi réputé avec sa hauteur culminant à plus de 2175 m d'altitude. Là, à 70 km de Chiang Mai, alors que nous étions ébahis par l'éblouissant panorama qui s'offrait à nos yeux, nous avons été saisis d'émotions pures tant l'atmosphère respirée fût apaisante. Alors, une fois être redescendu de moitié pour n'être ainsi plus qu'à un millième de mètres d'altitude, nous avons suivi le cours d'un ruisseau à la recherche d'un endroit tranquille pour nous poser un peu. Et c'est là que nous fîmes une surprenante rencontre.
Une rencontre inattendue
De fait, nous nous trouvâmes face à deux pêcheurs issus d'une tribu locale, avec qui le courant passa tout de suite, comme c'est souvent le cas au pays du sourire. Deux hommes Thaïs d'âge moyen, aux faciès enjoués et légèrement couverts par rapport à la fraicheur régnant sur ces lieux des plus sauvages, qui nous convièrent très vite à les suivre jusque dans leurs chaumières pour y partager ensemble le repas du soir. C'est donc au sein d'un des foyers fait d'une cabane en bois et bambous, où une petite famille peut vivre malgré la fraicheur des sommets givrés une bonne moitié de l'année, que nous avons diné tous ensemble. Un repas qui fût plus que convivial, et où, outre nous régaler de mets aussi raffinés qu'épicés à souhait à même le sol, nous pûmes échanger sur nos propres modes de vie, coutumes et anecdotes de voyage. Ainsi, au fil de la discussion nous apprîmes de la part de Shan et Malee, et dans un anglais de qualité, que nous nous trouvions au sein d'un village d'une tribu Lisu, un peuple montagnard d'origine tibétaine-birmane, qui avait émigré de Chine jusqu'en Birmanie au 18ème siècle, puis au sein de cette montagne quelques cent ans plus tard. Le mont Doi Luang Chiang Dao donc, qu'ils nomment eux-mêmes le « toit du monde » depuis leur installation par peur de l'oppression chinoise qui sévissait en ces temps reculés. Aussi, c'est en fin de repas, au moment de déguster un bol de thé maison, que la maitresse des lieux nous confia que toutes les femmes du village confectionnaient, au moyen de leurs mains, de traditionnels bracelets bouddhistes…
Des bracelets bouddhistes composés de pierres de lithothérapie
Découverte d'un artisanat unique
A ces mots, nous fûmes forts interpellés ma compagne et moi, et c'est donc avec un intérêt certain que nous l'écoutâmes nous expliquer la conception artisanale de ces fameux bracelets et colliers bouddhistes dits Mâlâ. Ainsi, nous apprîmes donc qu'elles utilisaient de véritables pierres de lithothérapie pour leur fabrication, des pierres dont je connaissais par expérience qu'elles étaient toutes emplies de vertus énergétiques bienfaitrices aux corps et esprits humains. Mais nous n'étions pas encore au bout de nos surprises, puisque qu'elle nous confia aussi que ces bracelets ou colliers Mâlâ étaient tous munis d'un nœud tibétain coulissant, puis qu'ils étaient bénis un par un par des Mongs appartenant au temple voisin, le Wat Pha Lat Lisu, lieu de culte sacré et quelque peu caché au sein d'une luxuriante forêt vierge.
Une expérience spirituelle inoubliable
Là encore, nous fûmes stupéfaits en prenant entre nos mains quelques-uns des bijoux que la maitresse des lieux venait de confectionner le jour même. De magnifiques bracelets bouddhistes donc, et des colliers Mâlâ toujours dotés de 108 perles, chiffre référence des religions hindouistes et bouddhistes pour son rapport à Bouddha le sage, et qui permettent d'exaucer 3 vœux lorsque leur nœud tibétain se défait. Des bracelets et colliers à haut pouvoir spirituel donc, faits de pierres diverses et donc de couleurs variées, que l'on savait être emplis d'un fort pouvoir de diffusion d'énergie au sein de nos chakras internes, puisque nous étions déjà fascinés par les vertus des pierres de lithothérapie. D'autant que ces bijoux atypiques témoignaient de tout le savoir faire de cette tribu ancestrale, tout en étant des plus connectés avec la religion et philosophie de vie propres au bouddhisme. Nous étions ébahis, et nos hôtes n'ont pu que s'en apercevoir. Si bien qu'ils nous offrirent l'hospitalité pour la nuit, mais aussi l'occasion de les accompagner le lendemain matin au temple Wat Pha Lat Lisu, afin de faire bénir les nouveaux bracelets par des moines aux rituels bouddhistes traditionnels. Ce fût là encore une expérience incroyable à vivre, dont les souvenirs sont encore gravés à jamais dans ma mémoire. Aussi, au moment de quitter nos si charmants et talentueux nouveaux amis, nous leur achetions une dizaine de ces bracelets fraichement bénis par les Mongs, et leur promirent de venir leur rendre à nouveau visite sous peu. C'est donc après de longues accolades avec Shan et Malee, et salutations en signes « wai » propres au bouddhisme, que nous redescendions ma compagne et moi en direction de la civilisation. Le cœur empli de sagesse et de bons sentiments envers ces gens qui furent si accueillants à notre égard, et la tête pleine d'un désir commun : Créer et distribuer nos propres bracelets Mâlâ bouddhistes, en partenariat avec ces tisseuses d'exception issues de la tribu Lisu. Ainsi, sans que nous le sachions encore, était né l'élaboration du concept de Dailylama.
Une association multiculturelle nommée Dailylama
De l'idée à la création
De l'idée à la création, il n'y avait donc plus qu'un pas à franchir pour donner naissance à Dailylama. Ce que nous n'avons pas tardé à faire aussitôt après avoir mis en place la structure et le futur mode de fonctionnement de notre entreprise artisanale. Une entreprise en total accord avec nos convictions éthiques personnelles, où transpirent spiritualité et authenticité, puisqu'empreintes de philosophie de vie bouddhiste, comme de respect envers nos partenaires que sont les exceptionnelles tisseuses de la tribu Lisu. Et puisque la confection des bracelets bouddhistes par ces femmes de talent nous fascinait, nous souhaitions donc bien entendu poursuivre ces traditions exceptionnelles. Ainsi, pour nous, il n'était effectivement pas question de nous éloigner de leurs coutumes ni de concevoir un projet qui irait à l'encontre de nos valeurs partagées.
Célébration du Nouvel An Lisu
Et c'est par chance quelques mois plus tard, à la mi-mars de cette année 2014, ou 2557 en calendrier Thaï (!!), que nous nous rendîmes sur leur invitation, à nouveau chez nos nouveaux amis de la tribu Lisu. En fait, ils nous conviaient à venir célébrer avec eux leur traditionnel nouvel an, le fameux « Kin Wao » propre à leur culture ancestrale. Arrivés sur place, nous fûmes choyés comme jamais par Shan et Malee, ainsi que nos récentes connaissances. Puis l'on nous présenta à tous les autres membres de cette petite communauté toute singulièrement habillée de magnifiques costumes des plus traditionnels et artisanaux. Bien sûr, nous avions apporté des présents cette fois-ci, et c'est très vite que démarrèrent les festivités de cette célébration unique en son genre. Ainsi, après avoir gouté à divers mets des plus typiques, nous bûmes de leur alcool de maïs à distillation artisanale, qui une fois avoir surpris nos papilles par son goût des plus bruts, nous ravit instantanément le palais ! Puis la nuit venue, c'est à une danse traditionnelle nommée « Jikue » à laquelle l'on a été convié, avant d'entamer avec nos hôtes de nombreux chants spirituels qui nous menèrent jusqu'à l'aube dans une jovialité commune. Moment riche en émotions donc, comme en spiritualité et convivialité propre à cette tribu si charmante, que nous ne sommes pas près d'oublier.
Naissance du partenariat
Alors, après un passage chez leur « guérisseur » pour nous munir d'une « protection » contre les mauvais esprits et autres ondes négatives, l'on nous invita dans une hutte ma compagne et moi, afin que l'on puisse leur faire part de notre projet d'entreprise de bijoux bouddhistes grâce à leur partenariat. A cet instant, je vis les visages de nos amies Shan et Malee s'illuminer, puis ceux des autres membres présents se doter d'un sourire des plus satisfaits. Nous venions donc de faire mouche si je puis dire, puisque les tisseuses de talent allaient donc officiellement devenir nos associées dans ce projet qui allait être commun entre nos 2 différentes cultures. Une alliance multiculturelle à échelle humaine nommée Dailylama !
La création de l'entreprise Dailylama
Défis administratifs
On a beau avoir toutes les meilleures idées du monde, monter son projet et créer son entreprise au pays du sourire reste un véritable défi. Car comme on le sait lorsqu'on y a voyagé de nombreuses fois, avec l'apport de visas, le côté administratif et la paperasserie en découlant est un véritable calvaire en Thaïlande. Un défi donc dans la logistique d'un tel projet de création d'entreprise, avec des contraintes à prendre en compte, mais qui n'est pas non plus insurmontable si l'on est bien organisé et que l'on a pris connaissance de tous les documents à fournir aux administrations gouvernementales. Ainsi, par exemple, outre le fait qu'il existe plus d'une cinquantaine de professions qu'un farang ne peut exercer en Thaïlande, une entreprise se doit d'embaucher 4 personnes Thaïes pour pouvoir fournir un salaire à 1 farang. Un exemple parmi tant d'autres qui sont à respecter à la lettre si l'on veut arriver à ses fins en toute légalité. Dans notre cas, nous avions nos associées les tisseuses de la tribu Lisu à déclarer avec nous, ce qui simplifia nos démarches. Mais c'est surtout grâce à notre motivation que nous avons pu franchir le cap de la création d'entreprise en quelques semaines. En effet, l'on ne monte pas ici un projet en 2 jours comme cela peut être le cas en France. C'est donc quasiment au bout de 3 mois que tout fût réglé administrativement parlant, après moults rendez-vous et apports de documents officiels (BOI, Work permit, Visa longue durée, statuts de société, apport financier, etc…). C'est donc tout début septembre 2014, il y a maintenant 10 ans, que put démarrer en toute légalité notre entreprise Dailylama.
Le début de l'aventure
Enfin, après les galères administratives, nous pouvions donc revenir à l'essentiel de notre projet commun : Concevoir avec éthique, authenticité et spiritualité des bijoux bouddhistes Mâlâ. Et ce en partenariat avec nos amies Shan et Malee et les tisseuses de la tribu Lisu. Et le succès fût rapidement au rendez-vous, grâce à notre organisation et au talent de nos partenaires avec qui nous travaillons encore aujourd'hui. Aussi, nos bracelets et colliers Mâlâ bouddhistes sont depuis le départ confectionnés avec le plus grand soin par ces tisseuses hors-pair qui, fidèles à leurs habitudes, continuent de créer des bijoux d'une rare beauté et d'une grande robustesse, et qui sont toujours munis du fameux nœud tibétain. De plus, dans une démarche de respect des traditions et coutumes locales, mais aussi de l'environnement de notre planète, nous sélectionnons également avec minutie les meilleures pierres de lithothérapie selon les arrivages locaux. Des arrivages divers puisque ces dernières proviennent principalement de Birmanie, d'Inde et de Thaïlande, mais aussi parfois de plus lointaines contrées, d'où une pierre bien spécifique peut être originaire. Quoiqu'il en soit, ces différentes gemmes sont ensuite enfilées sur le fil du bracelet, et cela manuellement selon la tradition artisanale. Chaque bracelet demande donc une trentaine de minutes de fabrication, puisqu'ils sont tous faits avec une minutie et un soin inégalé. Avant d'être béni par un moine d'un temple bouddhiste voisin, afin qu'en plus de diffuser son énergie à nos corps et esprits, il nous apporte l'apaisement propre à la sagesse du maitre Bouddha.