Comment bien porter un Mâlâ à son poignet ?
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Si à l’origine, la place du Mâlâ traditionnel se trouve être uniquement au creux de la main gauche des moines bouddhistes durant leurs nombreuses prières, il s’avère qu’il est aujourd’hui un des bijoux les plus portés par les foules du monde entier.
Effet de mode certain, mais aussi véritable accessoire pour tous ceux qui prennent soin d’eux lors de profondes méditations, le collier Mâlâ est donc largement convoité ces 15 dernières années, et l’on ne sent pas cette tendance s’essouffler, bien au contraire.
Mais alors, comment porter au mieux ce bijou sacré, véritable bouclier protecteur, sans s’attirer les foudres des puristes ?
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Qu’est-ce que le collier Mâlâ ?
On le nomme aussi collier Bouddhiste ou tibétain, mais Mâlâ est bien son nom d’origine, lui qui vient d’Inde ancestrale, où il signifie « guirlande de méditation » en vieux langage Sanskrit.
C’est un collier aussi mystique que sacré dans les religions et philosophies de vie Bouddhistes et Hindouistes, qui depuis plus de 3000 ans, est utilisé par les moines pour réciter leurs mantras lors de leurs multiples prières quotidiennes.
Le Mâlâ est en étroite connexion avec Bouddha l’Illuminé, c’est pour cette raison qu’il est toujours composé de 108 perles, graines ou pierres. 108, car ce chiffre est rattaché de près comme de loin à Bouddha le Grand et aux religions à caractère Bouddhiste en général.
Ainsi, pour exemples, il existe 108 façons de nommer Bouddha, on trouve 108 gestes rituels nommés Mudra au sein du Tantra, Siddhartha a dû subir 108 épreuves avant de devenir Bouddha l’Illuminé, et il y a 108 positions au sein de la pratique du Yoga.
Si le Mâlâ est connecté à Bouddha, c’est qu’il est empli d’une très haute spiritualité, mais ce n’est pas tout, car il peut aussi être très bénéfique à notre organisme en diffusant un véritable fluide énergétique en chacun de ceux qui l’utilisent.
Et ce peu importe de quoi sont faites ses 108 perles, même si celles en pierres minérales et semi-précieuses comme celles utilisées en lithothérapie, sont les plus à même de nous protéger.
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Les Mâlâs faits de minéraux naturels
Ils représentent la majorité des colliers Mâlâ portés de nos jours.
Cela, pour la simple et bonne raison que, comme dit plus haut, les pierres semi-précieuses de forme circulaire avec lesquelles ils sont conçus ont de véritables vertus bienfaitrices à notre organisme énergétique dès qu’elles sont à notre contact.
Des vertus protectrices contre les ondes négatives, apaisantes et éliminant les sentiments de stress et d’angoisse, et favorisant la confiance en soi, la concentration et la bonne humeur communicative.
Ces pierres de soins sont nombreuses, ont chacune une propre vibration bienfaitrice, et l’on en trouve de toutes les couleurs.
De l’Améthyste à l’Onyx, en passant par le Quartz Rose, le Lapis Lazuli ou l’Aventurine, elles sont toutes plus élégantes les unes que les autres, en plus de rééquilibrer les vibrations énergétiques qui sont en chacun de nous.
Toutes les caractéristiques de ces pierres sont détaillées sur le site du Dailylama, et pour chacune d’elles, y est aussi décrit un aperçu de leurs fonctions réparatrices.
Car ces minéraux naturels ont bel et bien le pouvoir d’agir sur la circulation de la vibration énergétique interne nécessaire à notre bonne santé mentale, émotionnelle et spirituelle.
Comment porte-t-on un Mâlâ de nos jours ?
Le collier Mâlâ est donc un bijou tendance ces dernières années, et ce, pour les hommes comme pour les femmes.
On voit donc de très nombreuses personnes le porter, qu’elles soient lambda ou plus reconnues du grand public.
À la base, c’est un collier de méditation, qui se porte dans le creux de la main gauche, lorsque l’on est en position du lotus et en pleine concentration lors de la récitation d’un mantra, qui est une prière Bouddhiste.
Mais comme on l’a compris, aujourd’hui on s’affiche aussi avec son Mâlâ en extérieur, tellement ce bijou sacré est « cool » et élégant à porter, que l’on soit en sortie entre ami(e)s, ou en soirée plus habillée.
Et puisque c’est un collier, il est tout d’abord naturel de le porter autour du cou, par-dessus un haut féminin ou une chemise plus masculine.
Mais pour certains, ce collier qui ne passe pas inaperçu, et qui est tout de même assez lourd vu sa composition faite de 108 pierres, il est plus pratique et moins voyant de le porter autour du poignet.
Comment placer un Mâlâ à son poignet ?
Tout d’abord, il faut savoir que même si les moines bouddhistes placent leur Mâlâ au creux de leur main gauche pour réciter leur mantra, la tradition veut qu’on le porte au poignet droit, si l’on ne veut pas l’avoir autour de son cou.
Mais à vrai dire, il n’y a pas de sacrilège de commis si l’on souhaite le porter à son poignet gauche, et ce n’est donc aucunement disrespectueux envers qui que ce soit.
C’est même en fait un des principes de la philosophie de vie Bouddhiste : fais comme bon te semble, pourvu que tu sois le mieux possible avec toi-même.
Alors peu importe si c’est le poignet droit ou gauche qui se verra orné du fameux collier, la chose primordiale sera de bien l’enfiler pour qu’il ne nous dérange pas à longueur de journée.
Pour cela, rien de plus simple : il faudra donc faire passer le collier autour de l’un des 2 poignets, puis il faudra lui faire faire un tour sur lui-même et l'enfiler à nouveau.
Cela, ainsi de suite, jusqu’à ce que nous ne puissions plus lui faire faire de nouveaux tours. Selon les personnes et la grosseur de leur poignet, le collier Mâlâ fait donc entre 3 et 5 tours une fois qu’il y est enroulé.
L’important étant que les 108 pierres soient bien en contact avec son possesseur pour diffuser au mieux leurs vertus bienfaitrices.
Pour finir, il est à noter pour celles et ceux qui se verraient gêner par un « bracelet » si épais, qu’il existe aujourd’hui toute une gamme de bracelets conçus avec les mêmes pierres, mais au nombre de 21 cette fois-ci.
Et sans que cela ne soit à nouveau un sacrilège face aux puristes, bien au contraire.